L’étude a été réalisée pour le compte de l’Agency for Healthcare Research and Quality du U.S. Department of Health and Human Services. Les 478 études finalement retenues (en anglais seulement) ont été effectuées dans plusieurs pays.
Trois questions étaient au centre de la revue :
Le rapport présente des résultats intéressants. Par exemple, on note que l’infertilité elle-même pourrait être associée à des risques à long terme, à la fois chez les enfants qui naîtraient suite au traitement (des caractéristiques paternelles ou maternelles, incluant une faible fertilité, seraient en cause) et chez leur mère (l’infertilité plutôt que son traitement serait liée à un risque de cancer du sein ou de l’ovaire). Outre les constats d’ordre technique (montrant par exemple une plus grande efficacité ou aucune différence entre diverses façons de procéder à une même étape), un des résultats les plus troublants du rapport concerne les études elles-mêmes. Insuffisantes, difficilement comparables entre elles (les taux de succès par exemple ne sont pas mesurés sur les mêmes bases d’une étude à une autre), souffrant trop souvent de lacunes méthodologiques, les études permettent difficilement d’évaluer de manière sérieuse les pratiques et techniques. Si les fonds publics sont de plus en plus sollicités pour soutenir le recours aux techniques, un coup de barre semble nécessaire du côté de leur évaluation.
Consultez l’étude ici :
Auteure : Geneviève Daudelin, Ph.D.
RÉFÉRENCES
Myers ER, McCrory DC, Mills AA, Price TM, Swamy GK, Tantibhedhyangkul J, Wu JM, Matchar DB. Effectiveness of Assisted Reproductive Technology. Evidence Report/Technology Assessment No. 167 (Prepared by the Duke University Evidence-based Practice Center under Contract No. 290-02-0025.). AHRQ Publication No. 08-E012. Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality. May 2008.
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