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Maladies nosocomiales : les patients des hôpitaux ont les mains trop sales!


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C’est la conclusion d’une étude menée par l’entreprise Infonaut, spécialisée dans les technologies de santé. Cette étude s’est déroulée au sein d’un hôpital de Toronto et a fait appel à la technologie brevetée Hospital Watch Live. Ce système permet d’analyser et de contrôler la propagation des infections en analysant le comportement et les déplacements des patients, du personnel et des équipements.

Les résultats montrent que les patients se lavent les mains seulement 30 % du temps après être allés aux toilettes alors que de nombreux pathogènes sont transmis par contact fécal-oral à partir des surfaces contaminées dans les salles de bains et les toilettes (lavabos, bols de toilettes, papier toilette, baignoire, etc.)

Dans un communiqué de presse diffusé sur le site CNW, on mentionne que l’étendue et la gravité du phénomène n’étaient pas encore connues parce qu’il n’avait tout simplement pas était étudié. De plus, les mesures de prévention des infections se concentrent surtout sur le personnel plutôt que sur les patients.

Pourtant, comme le rappelle l’Institut national de santé publique du Québec, «les infections nosocomiales constituent une cause majeure de complication des soins de santé avec, comme impacts, une augmentation de la mortalité et de la morbidité, une prolongation de l’hospitalisation et une majoration importante des coûts de santé» (plus de 200 millions de $ par an au Québec).

Concernant le traitement de ces maladies et les cas de résistance aux antibiotiques, Hinnovic avait rédigé un billet sur les effets bénéfiques de certaines huiles essentielles, notamment le clou de girofle.

Plus de détails sur cette étude en lisant le communiqué de presse sur CNW.

Auteur : Jérémy Bouchez

Hinnovic.org

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