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Plus d’information fournie sur le diagnostic prénatal… occasionne moins de diagnostics


Echographieprenatale

Ce constat a été effectué après avoir conduit une enquête pendant deux ans et demi auprès de 710 femmes anglophones et hispanophones dans trois hôpitaux de comté de la région de San Francisco. Les participantes étaient enceintes de 20 semaines au maximum et devaient ne jamais avoir effectué de dépistage prénatal auparavant. Les chercheurs ont divisé les femmes enceintes en deux groupes, une moitié composée de femmes ayant accès à un guide de support interactif aidant à la prise de décision et ceci sans frais afférents. L’autre moitié était composée de femmes ayant accès au système traditionnel de support prénatal. Les deux groupes étaient informés que le diagnostic prénatal est une option.

Les résultats de l’étude montrent que 5,9 % des femmes ayant obtenu des informations claires sur le fonctionnement et les implications sur dépistage génétique prénatal avaient accepté le test contre 12,3 % pour celles qui n’avaient pas reçu d’informations.

Les auteurs de l’étude concluent que le diagnostic prénatal n’est pas forcément une condition pour toutes les femmes, mais surtout que la grande majorité des femmes ont besoin d’une information facilement compréhensible et non biaisée afin de faire des choix éclairés et conformes à leurs propres préférences et valeurs

Les auteurs de l’étude rappellent qu’aux États-Unis, 1 enfant sur 700 né avec le syndrome de Down (Trisomie 21).

L’étude a fait l’objet d’un article (disponible ici) dans la revue Journal of the American Medical Association et l’auteure principale est Miriam Kupperman, du Département d’obstétrique, de gynécologie et des sciences de la reproduction à l’Université de Californie à San Francisco.

Auteur : Jérémy Bouchez

Hinnovic.org

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