La biopsie liquide pourrait devenir le « Saint-Graal » de la détection des cancers
Une technologie si prometteuse qu’elle pourrait devenir le stéthoscope des 200 prochaines années. – MIT
L’internet de l’ADN
Par contre, s’il est possible de comparer cette séquence avec des millions d’autres, alors il devient beaucoup plus facile de détecter le ou les gènes responsables de la maladie. Alors que les plus grands laboratoires peuvent désormais séquencer l’ADN de deux personnes toutes les heures (il a fallu 13 ans pour séquencer le premier génome…), ce sont surtout les barrières sociologique et juridique qui empêchent une telle avancée. Et c’est normal, car se posent bien sûr des questions de protection des données en cas de partage massif de l’information génétique par l’intermédiaire d’internet. Pourtant, certains chercheurs et généticiens tentent de trouver des solutions pour permettre une libéralisation du partage des séquences d’ADN afin de guérir certaines maladies génétiques rares, tout en protégeant les données personnelles. Voici l’explication détaillée de cette problématique sur le site du MIT.
Les organoïdes cérébraux
Les cellules programmées peuvent devenir des cellules du foie, des intestins, mais aussi du cerveau et ce sont les promesses d’avancées médicales des organoïdes cérébraux qui ont retenu l’attention du MIT dans l’édition 2015 de son TOP 10 Breakthrough Technologies. Attention cependant, même si on les surnomme parfois « brains growing in a dish », il ne s’agit bien sûr pas de cellules pouvant générer un cerveau mature au bout de quelques mois. Par contre, les organoïdes cérébraux possèdent certaines caractéristiques d’un cerveau au premier trimestre de développement, comme les lobes du cortex.
Pour quelles raisons faire grossir des morceaux de cerveau dans une boîte de pétri? Pour réaliser des expériences impossibles auparavant, comme analyser en temps réel le développement des cellules du cerveau et leurs interconnexions ou encore observer leur comportement lorsqu’on injecte des médicaments ou quand on les modifie génétiquement. À la clé, une meilleure compréhension des maladies mentales et neurodégénératives comme Alzheimer ou encore l’autisme, la schizophrénie et l’épilepsie. Voici le lien vers l’article du MIT qui en explique un peu plus sur cette avancée très prometteuse.
Auteur :Jérémy Bouchez Hinnovic.org
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