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Un logiciel dernier cri pour mieux détecter les tumeurs malignes du sein


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Les chercheurs se sont intéressés à un certain type de mutation génétique appelée «mutation par site d’épissage». L’épissage est un processus essentiel se déroulant à l’intérieur de nos cellules par l’intermédiaire duquel de l’ARN messager (ARNm) est produit à partir d’un seul gène. Ce processus intervient dans la synthèse protéique.

Alors que les précédentes recherches ont permis jusqu’à maintenant de détecter 429 différentes mutations par site d’épissage sur un échantillon de 445 tumeurs, le logiciel développé par l’équipe du Dr Peter Rogan a permis d’en détecter 5000.

Plus particulièrement, les recherches se sont portées sur une certaine classe de protéines d’adhésion cellulaire, les molécules d’adhérence des cellules nerveuses (ou NCAM pour Neural Cell Adhesion Molecule). Il s’est avéré que ces protéines se retrouvent à des taux bien plus élevés dans les tumeurs qui ont créé des métastases au niveau des ganglions lymphatiques.

Cette capacité de détection accrue des cellules tumorales impliquées dans le cancer du sein permettrait d’éviter ou de minimiser le recours à des traitements comme la chimiothérapie si le logiciel ne détecte pas des taux de NCAM élevés, indiquant qu’il n’y a pas de métastases.

L’étude a été publiée dans la revue Nature Scientific Report.

Hinnovic.org

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