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Un nouveau modèle de partenariat entre des universités de pays pauvres et riches qui bénéficie aux c


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La collaboration entre les universités de pays riches et celles résidant dans des pays pauvres peut permettre de réduire l’importance du volet financier dans l’établissement d’une politique nationale de recherche en santé. Malheureusement, ces collaborations peuvent se heurter à des problèmes engendrés par le déséquilibre des relations de pouvoir.

Pour contourner ces problèmes, deux professeurs du Karolinska Institutet de Stockholm en Suède et de l’Université Makerere à Kampala en Ouganda suggèrent un type de collaboration dans lequel les bénéfices sont mutuels. Basé sur leur propre expérience, les deux professeurs ont développé un partenariat entre les institutions universitaires qui implique que les étudiants de doctorat reçoivent un diplôme conjoint aux deux universités.

D’un côté, les étudiants ougandais ont eu la possibilité de rester étudier dans leur pays d’origine tout en ayant l’opportunité de voyager en Suède afin de suivre des cours spécialisés sous la supervision de chercheurs et professeurs suédois. Cette innovation en enseignement de 3e cycle a permis aux étudiants ougandais de réfléchir à des problématiques de santé spécifiques à leurs pays tout en ne favorisant pas la fuite des cerveaux. D’un autre côté, le Karolinska Institute a renforcé ses connaissances en santé publique sur le plan mondial et a amélioré son modèle d’enseignement.

Les deux professeurs notent tout de même qu’il est important de créer des politiques de recherche en santé efficaces en Afrique afin de renforcer les capacités recherche à l’échelle nationale.

L’étude de Nelson Sewankambo et Stephan Peterson (et leurs collègues) a été publiée dans la revue PLOS Medicine. Voici le lien pour la consulter.

Auteur :Jérémy Bouchez Hinnovic.org

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